Qui de mieux que les intervenants Oreegami pour répondre aux questions que se posent les entreprises dans cette nouvelle ère digitale ?
Nous avons interrogé Arnaud Caplier, entrepreneur expert en intelligence artificielle et formateur chez Oreegami, pour découvrir les bénéfices de l’adoption de l’IA pour les entreprises.
L’IA en entreprise : pour être plus agile, plus performante, donc plus compétitives

Arnaud Caplier – Expert en solutions d’intelligence artificielle
Bonjour Arnaud, peux-tu te présenter ?
Bonjour, je suis Arnaud Caplier, entrepreneur et expert en solutions d’intelligence artificielle. J’ai fondé la société theContillery spécialisée dans la computer vision, et j’accompagne les dirigeants et les équipes opérationnelles dans l’intégration de l’IA, de sa mise en œuvre initiale à son adoption complète, en passant par la résolution de leurs défis technologiques.
Avec plus de 20 ans d’expérience en data science et innovation technologique, j’ai accompagné des dizaines d’entreprises dans l’adoption ou l’accélération de leurs initiatives IA. J’applique les principes du lean startup pour développer et intégrer des systèmes IA modulaires, qui favorisent la compétitivité et la productivité, tout en alignant les projets aux objectifs et ressources de chaque entreprise.
À travers mon rôle de responsable pédagogique chez Oreegami, j’ai conçu un programme de formation innovant qui couvre l’IA générative, les outils No-Code et les technologies de données. Ce programme est destiné à doter les professionnels des compétences nécessaires pour encourager l’adoption de l’IA et l’intégrer dans les opérations.
Qu’est-ce que l’intelligence artificielle ?
L’intelligence artificielle (IA) est un domaine de la technologie qui vise à créer des systèmes modulaires capables de simuler l’intelligence humaine. Elle utilise des algorithmes pour analyser des données, identifier des modèles et prendre des décisions de façon autonome.
Elle se base sur une variété de fondements qui lui permettent d’apprendre, de raisonner et de résoudre des problèmes efficacement : le machine learning, le deep learning et le traitement du langage naturel (NLP). Pour bien fonctionner, l’IA a besoin non seulement de données abondantes et de qualité, mais aussi d’une infrastructure robuste, qui inclut des ressources de calcul puissantes.
Quels sont les enjeux face à l’avènement de l’IA en entreprise?
Les tâches créatives et cognitives, autrefois coûteuses et réservées aux spécialistes, deviennent plus accessibles grâce à l’intelligence artificielle. L’enjeu fondamental de cette transformation IA, c’est que les entreprises qui fonctionnent selon des modèles traditionnels, organisés en silos indépendants, vont perdre de leur valeur. Ces structures sont difficiles à automatiser et à adapter à plus grande échelle (scaler), contrairement aux modèles « AI-first » qui intègrent l’IA au cœur des opérations.
L’IA permet de créer des processus interconnectés, modulables et fluides, qui permet aux entreprises d’être beaucoup plus agiles et performantes, et donc plus compétitives.
En conséquence, à mesure que de plus en plus d’entreprises adopteront des modèles AI-first, les structures traditionnelles deviendront obsolètes et seront progressivement remplacées. Les entreprises doivent donc rapidement prendre le train avant qu’il ne soit trop tard !
Quand on fait de la pédagogie sur une technologie aussi récente et qui évolue très vite, quelle est la bonne approche à adopter ?
La veille, c’est le nerf de la guerre. Il est impossible de travailler dans l’IA sans faire de la veille. C’est pour cela qu’elle fait partie intégrante de notre parcours de formation. Les apprenants Oreegami sont amenés à structurer leur propre veille, collecter des données de différentes sources, et personnaliser leurs contenus. C’est leur projet fil rouge tout au long du programme.
D’autre part, on ne fait pas appel à des professeurs académiques, mais à des professionnels qui sont sur le terrain, qui vivent l’IA au quotidien dans les entreprises. Ce sont des experts de l’adoption de l’IA, de l’automatisation, de la gestion de projet avec l’IA générative, ou encore de la création d’agents d’IA. En tant que responsable pédagogique, je suis moi-même un praticien dans le domaine. Cela me permet de structurer un programme toujours plus pertinent et cohérent.
Un autre point clé, c’est l’apprentissage par la pratique, le « learning in the flow of work ». Il faut que les apprenants mettent en œuvre ce qu’ils apprennent, que ce soit via des projets ou des exercices pratiques. L’idée, c’est d’apprendre en travaillant, car l’IA est une technologie qui se vit, qui s’expérimente. Si on est bloqué sur un truc, en fait, on ne va pas être bloqué car l’IA va nous débloquer.
Il faut être agile et itérer. Oubliez les cahiers des charges rigides, il faut être capable de tester, d’adapter et de changer les approches en fonction des retours.
On ne peut pas faire un sprint de trois semaines comme avec l’agile scrum. L’IA est une matière trop en mouvement, donc il faut avancer de façon itérative. Les apprenants Oreegami intègrent une approche du travail avec des cycles très courts et itératifs. Pendant leur projet fil rouge d’automatisation de veille, ils développent également des applications concrètes de l’IA, que ce soit sur des problématiques RH, logistique, marketing, ou financières… Ils sont formés à travailler en équipe, une compétence essentielle pour concevoir et opérer des projets IA en entreprise.
L’intelligence artificielle est une compétence qui s’intègre dans la (quasi) totalité de nos métiers, et c’est en ça qu’elle est particulièrement révolutionnaire ! Avec son approche transverse, le BootCamp IA & No-Code vise à permettre à des jeunes diplômés et des professionnels d’augmenter leur expertise métier grâce à une approche pratique de l’IA et du No-Code. Ils se dotent d’une compétence qui devient indispensable pour toute entreprise.
Peux-tu nous citer quelques chiffres sur le ROI de l’intégration de l’IA en entreprise ?
Selon une étude commissionnée par Google Cloud, 74 % des organisations constatent actuellement un retour sur investissement de l’intelligence artificielle.
L’IA générative offre des rendements estimés à 3,7 fois l’investissement par dollar dépensé. 84 % des organisations parviennent à transformer une idée de cas d’usage de l’IA en production dans les six mois.
L’IA, c’est aussi 30% de gain en productivité !
En termes d’innovation, c’est x2. Les entreprises génèrent deux fois plus d’innovation qu’avant, selon une étude du MIT. Sur le volet de la sécurité, 56% des organisations affirment que l’IA générative a amélioré leur posture, en renforçant leur capacité à identifier les menaces et en réduisant le temps de résolution. Des chiffres comme ça, on peut en citer beaucoup !
Quels sont les points à considérer pour réussir l’intégration de l’IA en entreprise ?
Il y en a plusieurs… Les modèles d’IA doivent être entraînés sur de vastes ensembles de données, ce qui nécessite une gestion efficace des données avec des outils qui permettent de nettoyer, étiqueter et structurer ces données de manière à maximiser leur utilité pendant l’entraînement.
Une statistique qui fait froid dans le dos : 80% des équipes sont sous-équipées face à l’IA. La solution ? Elle inclue du recrutement, que ce soit des alternants, des profils hybrides (managers tech-savvy), des experts en science des données et en ingénierie logicielle… mais avant tout de la formation !

L’IA réussit quand elle devient un muscle organisationnel, pas un gadget technologique. Ça demande autant de revoir ses process que sa culture d’entreprise. Et surtout, de garder l’humain au centre du jeu.
Ce qui compte le plus, ce n’est pas seulement la technique, mais la capacité à conceptualiser, à structurer, à analyser, à collaborer, et à faire preuve d’empathie.
Ce sont ces compétences qui feront la différence : Les soft skills avant tout ! Et c’est au coeur de notre approche pédagogique chez Oreegami*.
Qui dit traitement de données dit RGPD. Dans un tel contexte, il faut mettre en place une gouvernance solide. Cela implique de garantir la conformité aux réglementations et s’assurer que les biais algorithmiques soient identifiés et corrigés. C’est tout un chantier, mais c’est nécessaire.
Quels sont les bénéfices de recruter ou capitaliser sur des ressources en interne plutôt que d’externaliser cette compétence ?
Une solution d’IA peut être développée en interne avec un coût minimal : l’embauche d’un alternant et quelques abonnements à des outils peuvent suffire. La formation en interne permet de créer des power users (experts internes) qui peuvent supporter les différents projets de l’entreprise, offrir leur expertise, promouvoir les bonnes pratiques et imprégner l’approche IA au sein de la culture d’entreprise.
Contrairement à un programme de formation standard, l’approche d’Oreegami intègre les besoins métiers dès la formation, ce qui permet aux employés d’activer des projets IA très rapidement.
La compétence No-Code permet aux employés de se ré-approprier l’intégration de l’IA, sans dépendre de développeurs externes. Cette approche permet de résoudre le problème de la dette technique des directions informatiques, souvent débordées par les opérations courantes. Tirer parti du NoCode permet d’éviter les cycles longs et coûteux de l’approche traditionnelle de la gestion de projets. Les outils NoCode favorisent des itérations courtes et une adaptation rapide des solutions, là où l’externalisation peut entraîner des délais et des coûts plus importants.
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Futur du Travail et IA : Ce que révèle le ‘Future of Jobs Report 2025’ du World Economic Forum
Plutôt que de surfer sur des tendances, mieux vaut les anticiper ! L’anticipation et la curiosité, ce n’est pas ce qui manque chez Oreegami. À peine la démocratisation de l’IA actée, l’école lançait quelques mois plus tard une formation de Chef de Projet IA & No Code.
Une nouvelle trajectoire confortée tout récemment par le dernier rapport du World Economic Forum, ‘The Future of Jobs Report 2025’. Mais alors, que nous apprend ce rapport de 230 pages sur le futur du travail lorsque l’on zoome sur le volet IA et automatisation ? Décryptage imminent.
Évolution des expertises : Compétences technologiques et douces font l’unanimité.
86% des employeurs s’attendent à ce que l’IA et les technologies de traitement de l’information transforment leur entreprise d’ici 2030.
Le rapport en fait état : les compétences technologiques sont celles qui devraient croître le plus rapidement, avec l’IA et le big data en tête, suivies de près par les réseaux et la cybersécurité.
Sans surprise, l’intelligence artificielle (IA) est en tête des transformations attendues sur le marché du travail. Avec le traitement de l’information (big data, réalité virtuelle et réalité augmentée), ces compétences sont identifiées comme des « moteurs majeurs de transformation pour les entreprises ». Parmi les rôles en forte croissance, on remarque les spécialistes de l’IA et de l’apprentissage automatique, boostés par les avancées technologiques dans l’IA et la robotique. Ces mêmes rôles font partie des 10 emplois qui se développent le plus rapidement.
Une tendance qui se confirme au sein de l’école Oreegami qui observe une forte demande des talents formés à l’ IA & No-Code, aussi bien de la part des grands groupes et des agences médias, que des PME, ETI et même des TPE… Et ce dans tous les secteurs !

Soft skills, des compétences à ne pas négliger dans le futur
Fait notable lorsque l’on observe dans le graphique précédent : les soft skills, telles que la pensée créative et les attitudes socio-émotionnelles comme la résilience, la flexibilité et l’agilité, ainsi que la curiosité et l’apprentissage tout au long de la vie, figurent dans le Top 10 des compétences qui seront les plus recherchées les cinq prochaines années.
Des compétences douces que l’on retrouve chez tous les Oreegamers, accompagnés tout au long de leur cursus pour développer huit super pouvoirs, essentiels pour réussir dans le domaine du marketing digital, en particulier à l’ère de l’IA : la confiance, l’agilité, la pensée analytique, la créativité, l’aisance technologique, la transversalité, le leadership et la curiosité.

A contrario, les compétences comme la dextérité manuelle, l’endurance, la précision et la lecture, l’écriture et les mathématiques devraient perdre de leur importance. Il revient donc à chacun de continuer de les développer… probablement dans des sphères extra-professionnelles !
IA générative et compétences humaines : Augmenter plutôt que remplacer
Certes, le rapport démontre que “ l’IA générative a un potentiel de substitution plus élevé dans les domaines impliquant des compétences qui peuvent être réalisées en exploitant des connaissances théoriques associées à la manipulation numérique, comme l’IA et le big data, […] ”, il n’empêche qu’aucune des 2 800 compétences évaluées dans le cadre du rapport ne présente un potentiel de substitution ‘très élevé’ par l’IA générative. Et environ 28,5% des compétences ont une capacité de substitution jugée modérée.
En effet, l’étude souligne que les compétences humaines restent essentielles, et que l’intelligence artificielle, quant à elle, vise avant tout à renforcer les capacités existantes, plutôt qu’à s’y substituer complètement.
L’IA générative a le potentiel d’augmenter le travail humain grâce à la collaboration homme-machine, plutôt que de le remplacer complètement dans la plupart des domaines. Les compétences qui nécessitent une compréhension nuancée, une résolution complexe de problèmes ou un traitement sensoriel, présentent un risque limité de remplacement par l’IA générative. La supervision humaine reste primordiale même dans les domaines où l’IA générative peut apporter une assistance. Pour les employeurs, ces perspectives soulignent la nécessité d’initiatives de formation et de perfectionnement axées à la fois sur les compétences avancées en rédaction de prompts et sur une connaissance plus large de l’IA générative.
Le développement technologique axé sur l’augmentation des capacités humaines pourrait créer de véritables changements dans la qualité et la quantité de production et permettre aux collaborateurs d’effectuer des tâches plus complexes.
A l’inverse, un développement technologique orienté vers le remplacement du travail humain pourrait accroître les inégalités et le chômage. Les stratégies de remplacement ou d’augmentation de l’humain seront largement portées par les décisions d’investissement et les choix politiques… Reste à savoir où le curseur sera placé.
L’automatisation : une collaboration de l’homme-machine inévitable
On entend par automatisation le remplacement de tâches humaines par des systèmes technologiques, ce qui peut inclure des machines physiques, des algorithmes logiciels ou des systèmes robotiques. Ces technologies d’automatisation peuvent gérer des tâches allant des activités manuelles répétitives à des processus de traitement de l’information plus sophistiqués.
Les répondants au Future of Jobs Survey estiment que la proportion de tâches effectuées principalement par des humains devrait diminuer à mesure que la technologie devient plus polyvalente.
D’ici 2030, les employeurs s’attendent à ce que les tâches soient réparties de manière plus égale entre les humains, la technologie et la collaboration homme-machine.
L’impact est donc sans appel. L’automatisation modifie la nature du travail. La part des tâches réalisées uniquement par les humains devrait diminuer, tandis que la collaboration homme-machine devrait augmenter. Cette collaboration implique, entre autres, que les employés travaillent avec des machines et des algorithmes pour améliorer leur productivité. C’est bien à cela que sont formés les alternants Oreegami : analyser les besoins des utilisateurs et les traduire en solutions digitales, en utilisant l’IA et les outils No-Code, pour accélérer le développement et l’itération de projets, et donc permettre à l’entreprise de gagner en productivité.
Au-delà de la collaboration homme-machine se pose bien évidemment la question de la réduction des tâches réalisées par l’homme. Les secteurs de l’assurance et de la gestion des retraites ainsi que des télécommunications sont en tête de la tendance à l’automatisation, avec plus de 95 % de la réduction des tâches réalisées par l’homme attendue dans ces secteurs, En revanche, dans les secteurs de la santé et des services publics, l’accent sera davantage mis sur l’augmentation des capacités humaines et la collaboration homme-machine.
Et pour les entreprises, comment appréhender ces évolutions ?
Former et recruter. Pour les entreprises et leurs collaborateurs, s’adapter aux transformations rapides dues à l’IA, à l’automatisation et à la data est un enjeu considérable.
Le rapport souligne l’importance des stratégies de requalification et de perfectionnement pour combler les écarts de compétences dans un contexte de transformation. Les employeurs reconnaissent ainsi l’importance du développement des talents pour permettre et optimiser la collaboration homme-machine. Pour cela, elles n’auront d’autres choix que d’adapter la formation pour répondre aux besoins spécifiques de leur organisation.
Parmi les initiatives mises en évidence dans le rapport, la formation et le perfectionnement, tous deux axées sur les compétences avancées en matière de rédaction de prompts et sur une alphabétisation plus large en IA générative.
Certains groupes ont déjà initié cette démarche en ‘augmentant’ leurs équipes. C’est le cas de l’agence média CoSpirit, qui a tout récemment collaboré avec Oreegami pour concevoir un programme de formation sur-mesure autour de l’IA et de la data pour développer les compétences stratégiques de ses équipes. L’AACC – association des agences conseil et création, quant à elle, vient tout dernièrement de s’associer à Oreegami pour transformer les pratiques des agences avec l’IA.
Le rapport, même s’il démontre que les employeurs privilégient la requalification et le perfectionnement de leur personnel pour travailler avec l’IA, met aussi l’accent sur le recrutement de personnes capables de concevoir des outils d’IA adaptés à l’organisation… et sur l’adaptation de l’organisation aux nouvelles opportunités commerciales créées par l’IA.
Alors, que vous cherchiez à upskiller vos équipes en IA ou à intégrer votre future pépite de l’IA et du No-Code, contactez-nous et rejoignez les dizaines d’entreprises qui ont déjà pris le train en marche !
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L’IA générative, révolutionne aussi le marketing digital
Pour une révolution, c’est une révolution ! IA générative et marketing digital se marient pour impacter : création de campagne, marketing de contenu, élaboration de dashboards, gestion des campagnes search et média.
Il est important que les entreprises qui développent une présence digitale prennent ce virage pour rester compétitives. Heureusement, Oreegami se positionne comme un partenaire clé pour les aider à maîtriser ces nouvelles technologies et à fusionner IA générative et marketing digital.
Deux solutions se présentent aux entreprises :
- la mise à disposition d’alternants formés aux technologies IA/Nocode
- la formation de leurs équipes ‘métiers’.
Bien sûr, les deux solutions sont combinables.
Mais concrètement, quels bénéfices les entreprises peuvent-elles tirer de l’IA ? Quels cas d’usage vont leur permettre de changer la donne ?
L’IA générative à l’assaut du marketing digital
Utiliser l’IA dans le marketing digital, c’est s’inscrire dans une approche proactive, permettant notamment de mieux anticiper les besoins des clients et de créer des expériences véritablement personnalisées.
Petit panorama des possibles qui vous sont désormais accessibles par l’IA.
Une analyse prédictive avancée
L’IA permet une analyse prédictive bien plus avancée que les méthodes traditionnelles, en anticipant les attentes des clients à partir de signaux faibles Par exemple, elle peut prédire, avec un haut niveau de fiabilité, qu’un prospect est susceptible d’acheter un produit en se basant sur son historique de recherche et ses interactions avec des publicités.
Adoption de l’IA 🤖:
En 2024, 51 % des spécialistes du marketing digital utilisent quotidiennement l’IA dans leurs activités.
Une personnalisation hyper-ciblée
La personnalisation basique, qui prend en compte le seul historique d’achat, c’est fini ! L’IA peut personnaliser les expériences digitales pour chaque utilisateur. Elle adapte le contenu en temps réel par la prise en compte de données comportementales complexes.
Ainsi, un site e-commerce peut automatiquement réorganiser une landing page pour mettre en avant des produits spécifiques basés sur les préférences implicites de l’utilisateur, déduites de son comportement de navigation, son âge, sa CSP, son lieu de connexion, etc.
Les capacités de personnalisation de l’IA peuvent se faire à grande échelle, qu’il s’agisse d’emails marketing, de descriptions de produits ou même d’articles de blog. Cela ouvre les portes à une communication plus pertinente et engageante avec les internautes. A titre d’exemple, un système d’IA pourrait générer des milliers de variantes d’un email promotionnel, chacune adaptée aux préférences spécifiques du destinataire, augmentant ainsi significativement les taux d’ouverture et de conversion.
Bref, IA et CRM font bon ménage, pour le meilleur… et le meilleur !
Automatisation des tâches ⚙️ :
L’IA permet aux équipes marketing de gagner en moyenne 12,5 heures par semaine, soit l’équivalent de 25 à 26 journées de travail supplémentaires par an.
Autre exemple de personnalisation, la publicité programmatique intelligente
L’IA améliore la précision et la pertinence de la publicité programmatique. Elle ajuste les annonces publicitaires en fonction du contexte et ceci en temps réel. Par exemple, elle peut modifier, de façon dynamique, le contenu d’une publicité vidéo en se basant sur des signaux tels que l’heure de la journée ou encore la météo locale.
Optimisation des interactions client
Vous rêvez de disposer d’un agent de conversation afin de faciliter la recherche d’information sur vos services ou vos produits ? Chatbots et assistants virtuels alimentés par l’IA générative vont se multiplier.
Leurs technologies deviennent de plus en plus fluides et offrent des interactions plus naturelles et contextuelles. Là encore, c’est l’expérience client qui est grandement améliorée.
Ces assistants comprennent et répondent à des requêtes toujours plus complexes et sont capables de proposer des recommandations personnalisées, voire d’anticiper les besoins des internautes.
Exemple : un chatbot pourrait détecter la frustration dans le ton d’un client et automatiquement transférer la conversation à un agent humain pour une résolution plus empathique.
Impact sur les interactions clients 🤝 :
En 2025, il est estimé que 85 % des interactions avec les clients se feront sans intervention humaine, grâce à l’automatisation et à l’intelligence artificielle.
Analyse des feedbacks consommateurs
Ambassadeurs ou détracteurs, quels sont les sentiments qui traversent votre audience ? L’IA est capable d’analyser les sentiments exprimés sur les réseaux sociaux et dans les interactions. Ainsi, elle vous permet de réagir rapidement aux tendances et aux feedbacks. Identifier des nuances subtiles dans le langage utilisé, détecter l’ironie ou le sarcasme, et prédire les tendances émergentes avant qu’elles ne deviennent ‘mainstream’… Voilà comment l’IA peut devenir un véritable atout dans la compréhension de votre audience.
En voici un exemple concret : une marque peut détecter un mécontentement croissant sur un aspect précis de son produit et prendre des mesures correctives avant que le problème ne s’aggrave.
Optimisation du parcours client
Les parcours clients n’auront plus de secrets pour vous !
Vous pourrez analyser et optimiser chaque étape du parcours client, de la découverte à la fidélisation. Vous gagnerez de temps pour identifier les points de friction, mettre en place des améliorations, et créer de nouveaux parcours, adaptés à des segments de clientèle spécifiques. Dans la pratique, l’IA peut détecter l’abandon de panier à une étape spécifique pour un groupe de clients et proposer automatiquement des optimisations pour augmenter les taux de conversion.
Ces quelques exemple démontrent que l’IA est plus qu’un outil, mais une vraie révolution pour le marketing digital.
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Qui mieux que les intervenants Oreegami pour nous apprendre comment les entreprises internalisent les métiers qu’ils enseignent ?
Nous avons demandé à Leo Goldfeder, spécialiste Media chez Oreegami, de nous décrire les avantages à internaliser les fonctions d’achat media pour les entreprises. En somme, quels sont les intérêts à embaucher un alternant Oreegami et comment favoriser leur intégration rapide ?
Au coeur des stratégies publicitaires

Léo Goldfeder est formateur en publicité digitale au sein des programmes Oreegami
Bonjour Léo, vous dispensez des formations d’achat media et notamment en programmatiques aux apprenants d’Oreegami.
Est-ce que vous pouvez nous faire une brève présentation de ce levier marketing et des objectifs qu’il permet d’atteindre pour un annonceur ?
D’abord, il faut bien définir ce qu’on appelle le levier display. C’est le terme que vont utiliser la moitié des pros, l’autre moitié va appeler ça parfois le levier programmatique.
La définition claire : ce sont les publicités sur des sites ou des applications qui ne sont ni des moteurs de recherche, ni des réseaux, ni des sites e-commerce. Bref, c’est la pub digitale en dehors du Search, du Social et du Retail. C’est mon métier initial et la base de mes formations chez Oreegami.
La publicité display peut répondre à tous les objectifs de communication des entreprises, à court terme ou à long terme. Elle permet de faire des campagnes dites de ‘notoriété’ sur le haut du funnel d’acquisition ou des campagnes orientées performance ou vente sur le bas de funnel.
Il y a plein d’emplacements et de ciblages qui conviennent à ces objectifs marketing, la publicité display répond donc à toutes les problématiques, quelle que soit la temporalité de retour sur investissement attendue par une marque.
Par rapport à d’autres leviers de communication comme le Search, par exemple, le levier display est considéré comme un peu plus haut de funnel, c’est-à-dire plus adapté aux campagnes d’image et de notoriété. Mais en fait, la diversité des emplacements et des ciblages lui permet d’adresser toutes les problématiques.
On a tendance à imaginer que l’achat publicitaire ‘display’, et plus spécifiquement la publicité programmatique, est réservé aux grandes agences. Comment combattre cette idée reçue et pourquoi des entreprises plus modestes en taille ont tort de ne pas s’y intéresser ?
C’est vrai qu’auparavant, c’était réservé aux agences… Mais ça, c’était il y a dix ans. Progressivement, surtout sur les trois dernières années, tout s’est accéléré et l’achat publicitaire n’est plus l’apanage des grandes agences. Qu’est-ce qui a changé depuis trois ans ? C’est l’automatisation des tâches qui permet de créer et gérer une campagne de pub digitale. Plus besoin d’être un spécialiste pour programmer une campagne publicitaire hyper bien ciblée. Les tâches se sont automatisées avec notamment l’arrivée de Performance Max chez Google Ads ou de Advantage Plus chez Meta Ads.
En définitive, les plateformes d’achat se sont énormément simplifiées. En fait, ce phénomène d’automatisation des tâches que l’on a vu dans le Search il y a 10 ans, on le retrouve dorénavant dans le levier display.
Aujourd’hui, faire une campagne de pub digitale demande beaucoup moins de temps, moins d’expertises pointues et moins de tâches manuelles que par le passé. Cela permet à des entreprises de pouvoir embaucher quelqu’un qui peut gérer ça à leur compte et non pas le déléguer à une agence média.
Cela ouvre la possibilité à plein de marques. Elles peuvent gérer par elles-mêmes leur communication sur le levier Search, Social et depuis maintenant trois ans sur le levier Display également.
C’est une stratégie des grandes plateformes publicitaires comme Google : donner accès à leurs outils aux PME/PMI pour les rendre autonomes dans leur activation publicitaire. D’ailleurs, selon la presse spécialisée, “ les trois quarts des revenus publicitaires de Google en France viennent des TPE-PME. ”
C’est la raison pour laquelle il y a un besoin de développer des outils simples. Ce tournant s’inscrit dans la logique du business des GAFAM, à savoir proposer des outils simples pour qu’ils soient utilisés par des petits clients, qui représentent une très grande majorité de leurs revenus.
Quels bénéfices cette internalisation peut-elle avoir en termes de business ?
Internaliser, c’est-à-dire avoir une ressource qui gère les campagnes de pubs au lieu de passer par une agence, à un impact direct sur le business : on augmente son retour sur investissement. En fait, on dépense moins d’argent pour acheter des espaces de pubs, pour espérer avoir autant de chiffre d’affaires, voire plus. Donc, on en fait autant en dépensant moins, ou alors, on dépense autant, mais on augmente le chiffre d’affaires généré.
Par contre, cela demande des connaissances et une réelle expertise pour savoir exploiter et lire correctement les données.
A contrario, lorsque les annonceurs embauchent des personnes peu qualifiées ou qui, par manque de temps, peinent à bien faire leur travail, le retour sur investissement est bien moins réjouissant. Finalement, ces personnes en interne peuvent être moins efficaces et les résultats sont moins bons que si le travail était délégué à des agences. Donc attention, il faut recruter les bons profils !
La difficulté pour une entreprise est parfois de ne pas réussir à attirer ces profils qui vont rester performants sur ce rôle de gestionnaire de campagne de pub… Mais heureusement, il y a les apprenants Oreegami, parfaitement formés pour remplir ce rôle !
Quelle est, selon vous, la configuration optimale pour qu’un expert média rejoigne une entreprise ? Quelle est la meilleure recette pour que la mayonnaise prenne ?
La première chose, il faut que l’entreprise détienne les données indispensables à la création des campagnes media. Je pense à l’accès aux bases de données. Pour travailler efficacement, un analyste média a besoin de posséder de la donnée, de pouvoir la triturer comme il le souhaite. Donc, il faut que l’entreprise possède ses bases de données, c’est le carburant de toute campagne média.
Le deuxième point, c’est tout simplement, d’avoir le temps de bien faire son travail : c’est un job à part entière qui nécessite du temps pour l’analyse, la réflexion, etc.
Le troisièmement point : la confiance ! La relation entre la personne qui dirige l’activité de communication et la direction de l’entreprise est primordiale. Son travail doit être reconnu et valorisé car il est utile pour l’entreprise.
J’ai vu trop de Responsables communication qui sont davantage dans la justification plutôt que dans l’action. Dans ce cas, le terrain n’est pas propice pour bien travailler.
Pouvez-vous nous synthétiser les bénéfices, pour une entreprise, de recruter en interne quelqu’un pour gérer les publicités digitales média ?
Le premier bénéfice, c’est réduire les coûts. On retire des intermédiaires, pas uniquement les intermédiaires serviciels comme les agences, mais également les intermédiaires technologiques.
On gagne en transparence et l’on sait exactement comment se répartissent les différents coûts d’une campagne de pub.
Les agences ne sont pas toujours transparentes sur les coûts des différents intermédiaires (régies, ad-serveur, etc.) Enfin, le fait d’être propriétaire des données en possédant des accès propres aux plateformes d’achat, sans passer par des intermédiaires, permet une continuité de l’analyse sur l’échelle du temps.
our une personne en interne dans une entreprise, c’est aussi un gain de temps pour se poser des questions beaucoup plus intéressantes. Je m’explique : au lieu de s’occuper à juste relancer une agence, la personne a directement la réponse à sa question. Par conséquent, la personne apprend beaucoup plus, c’est bien plus enrichissant pour sa propre carrière.
Ce qu’il faut retenir :
L’internalisation des fonctions d’achat média représente une opportunité stratégique pour les entreprises de toutes tailles. Grâce à la simplification des outils et l’automatisation des tâches, cette démarche n’est plus réservée aux grandes agences. Les bénéfices sont multiples : réduction des coûts, meilleure transparence, possession des données et gain d’autonomie.
Pour réussir cette transition, les entreprises doivent néanmoins créer un environnement propice. Ce qui suppose de garantir l’accès aux données, d’accorder le temps nécessaire à leur expert média et d’établir une relation de confiance avec ce talent.

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Qui de mieux que les intervenants Oreegami pour répondre aux questions que se posent les entreprises sur les différents leviers marketing ? Nous avons interrogé Mehdi Boucharbia, expert SEA et formateur en marketing digital chez Oreegami, pour découvrir le levier marketing SEA, ses bénéfices pour l’entreprise et notamment les avantages de l’internalisation de cette compétence.
Au coeur des stratégies SEA

Mehdi Boucharbia est intervenant expert en marketing digital au sein des programmes Oreegami
Mehdi, Pouvez-vous vous présenter ?
Bonjour, je suis Mehdi Boucharbia, intervenant et formateur en marketing digital, spécialisé en Search Marketing. J’ai 12 ans d’expérience dans le domaine, notamment chez Just Eat en tant que Brand Manager puis Responsable Marketing Digital et Performance.
Chez Oreegami, j’aide les apprenants à développer des compétences pratiques en SEA. Je délivre des cours dans différents programmes de formation ancrés dans la réalité professionnelle.
On couvre les fondamentaux comme la recherche de mots-clés, la création de campagnes, l’analyse et l’optimisation des performances, avec de la mise en pratique pendant les hackathons notamment.
À la suite de ces formations, les apprenants peuvent prétendre à des postes de Chef de Projet Marketing Digital, Chargé de campagnes SEA, Ad Ops, Consultant SEA, Traffic Manager, ou Growth Hacker.
Pouvez-vous nous faire une brève présentation de ce qu’est le SEA ?
Le SEA, ou Search Engine Advertising, aussi appelé « référencement payant », est un levier marketing qui permet aux entreprises de se positionner en tête des résultats des moteurs de recherche via des annonces sponsorisées.
Ces annonces publicitaires sont positionnées sur des mots-clés stratégiques achetés par l’entreprise. Le SEA est en quelque sorte le marketing de l’intention, puisque l’annonce s’affiche en réponse à une demande exprimée par l’internaute. Cette visibilité est un atout majeur pour attirer des leads qualifiés et donc dynamiser les ventes, notamment lors de lancements de produits ou services. En ciblant précisément les mots-clés et les requêtes utilisateurs, le SEA permet d’atteindre des audiences spécifiques, avec des résultats immédiats et mesurables.
Certaines entreprises pensent que le SEA est réservé aux grandes entreprises en raison du budget important qu’il semble nécessiter. Qu’en pensez-vous ?
C’est totalement faux de croire que le SEA est réservé aux “géants”. Certaines industries allouent des budgets importants à la publicité en ligne, mais le SEA reste tout à fait accessible aux TPE et PME. Tout est une question d’optimisation : chaque euro compte. Avec une stratégie bien pensée et un ciblage adapté, même des budgets modestes peuvent générer un retour sur investissement intéressant.
Je pense que cette idée reçue prend ses racines il y a une dizaine d’années, quand Google ciblait principalement les grandes entreprises qui disposaient d’importants budgets marketing. Ce n’est plus le cas aujourd’hui et on le voit même à l’usage ! Les plateformes sont devenues moins techniques et intègrent l’IA pour simplifier et démocratiser la gestion des campagnes SEA auprès d’un public non initié.
Quels sont les bénéfices qu’une entreprise peut tirer d’une stratégie marketing articulée autour du SEA ?
Le vrai avantage “concurrentiel” du levier SEA par rapport aux autres leviers marketing digital, c’est qu’il permet aux entreprises de répondre à des demandes spécifiques formulées par les utilisateurs : les requêtes. Il permet ainsi de capter une audience qualifiée à des moments clés du parcours d’achat.
En effet, lorsqu’un utilisateur recherche “paire de Jordan 8” ou “sneakers NBA”, ça nous donne des informations sur l’intention de l’utilisateur (prise d’information, achat, etc.) mais aussi sur ses préférences. Ce sont des insights clés pour adapter sa stratégie.
Le SEA est un levier direct pour générer du trafic et accroître les ventes, qui contraste avec d’autres stratégies comme le SMA (Social Media Advertising), qui se base sur l’anticipation des besoins des consommateurs.
Quels sont les bénéfices qu’une entreprise peut tirer d’une stratégie marketing articulée autour du SEA ?
Le vrai avantage “concurrentiel” du levier SEA par rapport aux autres leviers marketing digital, c’est qu’il permet aux entreprises de répondre à des demandes spécifiques formulées par les utilisateurs : les requêtes. Il permet ainsi de capter une audience qualifiée à des moments clés du parcours d’achat.
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Que pensez-vous aux entreprises qui se reposent uniquement sur le référencement naturel (SEO) pour assurer leur présence digitale ?
Je ne m’avance pas trop si je vous dis que tous les experts sont unanimes pour vous dire que se priver du SEA quand on fait du SEO est un non-sens. L’un n’atteint pas son plein potentiel sans l’autre, car le SEA permet de capter des opportunités que le SEO ne permet pas !
Je travaille avec des micro-entreprises qui font du SEA et il ne faut pas nécessairement un budget faramineux pour activer ce levier et réussir. Tout dépend de ce que l’entreprise vend, sa stratégie d’acquisition, le profil de sa cible, etc. Le SEO est certes indispensable pour construire une présence durable, mais le SEA permet d’accélérer grandement le processus. Il ne faut pas voir le SEA comme une dépense, mais comme un véritable investissement. Il vous permet d’avoir une visibilité rapide, là où le référencement naturel peut prendre plus de temps à faire effet.
les leviers SEO et SEA permettent de couvrir l’intégralité du spectre des recherches et maximiser la présence digitale de votre entreprise.
Quels sont les principaux freins que les entreprises doivent lever pour intégrer le SEA dans leur stratégie marketing ?
Le premier frein selon moi, c’est le manque d’expertise en interne. Les entreprises doivent investir dans de la formation continue, comme des programmes d’upskilling. Les entreprises un peu plus modestes, doivent envisager le recrutement d’alternants spécialisés en SEA.
D’autre part, il faut être efficace dans la gestion de son budget marketing. Au-delà d’entraîner des dépenses inutiles, une mauvaise gestion budgétaire peut entraîner des occasions manquées…
Un autre point important : les entreprises doivent revoir leurs attentes ! Espérer des résultats immédiats avec un budget insuffisant ou une augmentation du taux de conversion de 5000% est utopique. Il est essentiel d’accepter que toute campagne de référencement payant (SEA) n’offre pas toujours des résultats optimaux dès le départ.
Les entreprises doivent adopter une vision à long terme, s’engager à ajuster et optimiser continuellement, et éviter les modifications intempestives.
Pouvez-vous nous citer quelques chiffres sur le ROI de l’intégration du SEA en entreprise ?
La réponse n’est pas évidente, car le coût d’acquisition en SEA va dépendre de plusieurs critères : le coût par clic pour un mot-clé à un instant T, le nombre de clics par mois, les enchères au coût par clic maximales, le budget quotidien défini par l’annonceur.
Une entreprise qui vend des pizzas n’aura pas le même coût d’acquisition qu’une entreprise qui vend des voitures. Pour les biens de consommation courante avec un panier moyen faible, débuter avec des budgets modestes est judicieux. En revanche, pour vendre une voiture électrique, vous ne pourrez pas commencer avec un budget de 1 000€.
En termes de potentiel d’impact, il faut savoir qu’environ 46% des clics sur la première page des résultats de recherche sont faits sur des annonces publicitaires (SEA). Le taux de conversion moyen peut aller de 5% à 7%, selon les secteurs.
Pour une entreprise, quels sont les bénéfices de recruter une ressource en interne plutôt que d’externaliser auprès d’une agence ?
Recruter en interne permet de conserver et développer un savoir-faire, avec une bien meilleure intégration dans la stratégie globale de l’entreprise. Un collaborateur a une bien meilleure vision de la stratégie et des différentes actions marketing et commerciales de l’entreprise, ce qui lui permet d’adapter les campagnes en conséquence.
Un alternant peut se consacrer pleinement à cette mission, contrairement aux agences qui gèrent plusieurs clients et projets simultanément. En plus d’être la solution la plus économique pour l’entreprise, les alternants sont préparés à l’environnement professionnel, aux besoins de l’entreprise et formés pour être directement opérationnels. Mais internaliser ne signifie pas travailler seul !
C’est toujours bénéfique de se faire accompagner par un expert SEA de temps à autre, pour continuer à monter en compétences et tirer le meilleur parti des campagnes.
Qu’est-ce que les apprenants Oreegami ont de spécial par rapport aux autres alternants ?
Pour être intervenant au sein d’autres établissements et organismes de formation, je trouve que les apprenants Oreegami sont très motivés et matures. Ils sont très curieux et ont une réelle envie d’apprendre. Ils ne sont pas sur leur smartphone ou en train de bavarder avec leur voisin quand ils sont en cours. Ils sont très intéressés parce qu’ils apprennent, ils ne sont pas ici par défaut et ça : c’est LA clé pour réussir !

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Pour 9 jeunes sur 10, le travail est avant tout un moyen de financer sa vie… Preuve que le premier sens donné au travail a bel et bien évolué au cours des dernières années.
Les attentes des diplômés en marketing digital
Les jeunes employés du marketing digital sont désormais les architectes de leurs parcours professionnels. Leurs attentes sont bien différentes de celles de leurs aînés. Voici les principales attentes :
- Flexibilité : La flexibilité est devenue un pré-requis non négociable. Les jeunes travailleurs demandent des horaires flexibles, la possibilité de télétravailler, et une diversité des tâches qui leur permet d’éviter la routine.
- Évolution rapide : Les employés veulent évoluer rapidement. Ils se lassent des tâches répétitives et cherchent constamment de nouveaux défis et plus de responsabilités.
- Reconnaissance et feedbacks : La reconnaissance fréquente est cruciale. Les jeunes exigent des retours réguliers sur leur travail et une reconnaissance humaine de la part des managers et de leurs collègues. Cette demande de feedback permanente peut être vue comme analogue à la recherche de « likes » sur les réseaux sociaux.
« 78% des jeunes diplômés en marketing digital déclarent qu’ils souhaitent être félicités et reconnus pour leur travail par leurs supérieurs. »
– Anatomie de l’Emploi, Alliance Digitale (mars 2024)
- Sens et valeurs : Les missions doivent avoir du sens. Les jeunes employés souhaitent travailler pour des entreprises dont les valeurs sont en accord avec les leurs.
- Rémunération et avantages : Les jeunes valorisent les avantages financiers directs (tickets restaurant, titres de transport) plutôt que les primes variables ou 13ème mois.
Les attentes des employeurs
Les attentes des employeurs, quant à elles, sont façonnées par un besoin de maintenir la nécessaire productivité, tout en s’adaptant aux exigences des jeunes.
- Productivité et engagement : Les employeurs cherchent des collaborateurs dévoués qui s’investissent pleinement dans leurs missions dès le début. Ils valorisent le dynamisme et l’envie d’apprendre.
- Reconnaissance de l’employeur : Les employeurs sont parfois perplexes devant la nécessité constante de reconnaissance exprimée par les jeunes. Ils regrettent souvent un manque de réciprocité dans cette reconnaissance.
- Stabilité : Les entreprises cherchent à fidéliser leurs employés, un défi face à une génération qui privilégie la mobilité et la diversification. Les employeurs doivent souvent jongler entre offrir des opportunités d’évolution rapide et maintenir une certaine stabilité au sein de leurs équipes.
- Conditions de travail : Les conditions de travail restent un critère primordial pour fidéliser. Les entreprises investissent dans des espaces de travail agréables et flexibles pour répondre à cette demande. La flexibilité offerte doit coexister avec des attentes de satisfaction immédiate des jeunes employés.
- Valeurs et mission : Les employeurs doivent mettre en avant leurs valeurs et missions, en communiquant sur leur engagement éthique, leur politique de responsabilité sociale des entreprises (RSE) et en expliquant l’impact positif de l’entreprise.
Ce que cela signifie pour les recruteurs du digital…
Les résultats de l’étude confirment que les entreprises se sont saisies des principales attentes de la jeune génération du digital. A savoir : offrir des conditions de travail satisfaisantes, une bonne ambiance, des missions qui ont du sens, de la flexibilité et de l’autonomie, une rémunération juste, et surtout un équilibre vie professionnelle et personnelle.
L’entreprise a pris conscience du besoin de se renouveler en permanence pour correspondre aux attentes d’une cible jeune et dynamique.
Au-delà de ça, les employeurs qui souhaitent attirer et recruter des talents n’ont d’autres choix que de :
- Proposer des nouveaux modes de recrutement, notamment en expérimentant des méthodes sans CV, des journées portes ouvertes, etc.
- Traiter les candidats comme des clients à séduire. Oui, les rôles sont plus que jamais inversés !
- Offrir un réel accompagnement managérial avec des points réguliers, sans oublier de soigner l’onboarding.
- Mettre en avant la stabilité de l’entreprise dès le début du recrutement. Un critère qui les pousse à postuler dans les grandes entreprises. Pourquoi ? Par souci de préserver leur équilibre vie pro / vie perso.
Ce qu’il faut retenir de l’étude sur l’emploi d’Alliance Digitale
Un DRH sondé affirme que « Les candidats aujourd’hui sont assez cash dans leurs attentes. Est-ce que je peux être en télétravail ? Partir à 17h le jeudi ? Mutuelle, Prévoyance, Restaurant d’entreprise, c’est pas trop ce qui va leur parler, c’est des freins. »
Vous l’aurez compris : Flexibilité, reconnaissance, évolution et valeurs authentiques sont devenus les maîtres-mots. L’équilibre entre travail et vie personnelle, la quête de sens et la juste reconnaissance… Autant de défis à relever pour construire des environnements de travail attractifs et engageants.
Pour une réelle cohabitation entre les attentes des jeunes employés et des employeurs, une compréhension mutuelle et une adaptation continue sont donc plus que nécessaires !
En tant qu’entreprise du digital, vous possédez maintenant toutes les cartes en main pour attirer et recruter ces nouveaux talents.
*Méthodologie basée sur des entretiens qualitatifs et quantitatifs. Les entretiens ont été réalisés auprès de chefs d’entreprise et de DRH. Les questionnaires ont été distribués en ligne auprès d’étudiants et de jeunes actifs.
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- Le dispositif POEI de France Travail, l‘atout des entreprises pour augmenter leurs valeurs métiersLa Préparation Opérationnelle à l’Emploi Individuelle est un dispositif de France Travail qui permet à une entreprise de former un futur employé avant son embauche, pour combler les lacunes de compétences. L’objectif ? Lui donner les outils pour être opérationnel dès le premier jour.
Etude emploi : la nouvelle génération & le secteur du marketing digital
