Notre expérience du no-code chez Oreegami
Chez Oreegami, nous adorons être le premier laboratoire des innovations que nos intervenants enseignent à nos étudiants ! Nous croyons fermement à la puissance du no-code pour transformer, non seulement les processus technologiques, mais aussi la manière dont les individus interagissent et abordent l’innovation. En effet, le no-code est une révolution discrète mais puissante, qui redéfinit notre approche du développement web, pour le rendre plus accessible à tous.
Qu’est-ce que le no-code ?
Mais qu’est-ce que c’est le no-code concrètement ? C’est une nouvelle approche du développement web qui tire parti de logiciels pour créer des applications sans écrire une seule ligne de code.
Ces plateformes offrent une interface visuelle intuitive – notamment grâce à la fonction » drag and drop » – qui facilitent la transformation des idées en applications concrètes. Il s’agit là d’une technologie qui démocratise le développement web en mettant cette compétence à la portée de tous, indépendamment des compétences en programmation de chacun. Cela permet, en quelque sorte, de passer de l’idée à la réalisation de façon beaucoup plus fluide et rapide !
L’expérience no-code à Oreegami
Mon aventure avec le no-code a commencé il y a trois ans avec Airtable.
À l’origine, j’étais face à un réel problème : l’explosion du nombre de sessions chez Oreegami, qui rendait obsolète notre gestion des plannings avec Excel. Notre besoin de migrer les plannings vers quelque chose de plus interactif et robuste était donc devenu urgent.
Quelques semaines d’apprentissage et d’expérimentation plus tard, j’ai découvert le potentiel immense de ces outils, qui m’ont permis de matérialiser des processus métiers en temps réel. Je nourris depuis une certitude :
« Associé à l’intelligence artificielle, le no-code redéfinit notre rapport à l’innovation. Il démocratise le développement et donne à chacun le pouvoir de créer. »
Yann Gabay, Fondateur d’Oreegami
No-code + IA : la recette magique
La combinaison du no-code avec l’intelligence artificielle est exceptionnelle. Elle permet de créer des chaînes d’automatisation puissantes, rapides et efficaces. Désormais, concrétiser une idée de projets web ne nécessite plus des années à apprendre à coder. La capacité à conceptualiser et organiser visuellement ses pensées devient la clé du succès.
Si vous envisagez par exemple de lancer une startup, le no-code et l’IA ouvrent des portes autrefois verrouillées. Vous pouvez créer une application complexe, automatiser des processus, et même analyser des données plus rapidement et avec davantage de maîtrise.
Le no-code et l’IA réduisent inévitablement les barrières entre l’idée et la réalisation, ouvrant la porte à des visions audacieuses venant d’entrepreneurs, éducateurs, artistes et citoyens engagés, qui aspirent à les concrétiser facilement. Cette technologie révolutionnaire transforme chaque individu en acteur potentiel de l’innovation, d’où la création récente d’un parcours de Chef de projet digital, IA & no-code.
Les enjeux sociétaux et éthiques
Toutefois, tout n’est pas rose lorsqu’une innovation voit le jour. Cette nouvelle ère technologique pose en effet des questions majeures sur les plans sociétal, éthique et environnemental.
D’abord, la boulimie énergétique —nécessaire pour faire tourner ces nouvelles technologies— présente un risque environnemental substantiel. Ensuite, l’intégration croissante de l’IA dans le monde du travail pose la question de l’équilibre entre les compétences humaines et les capacités des machines.
Un rapport récemment remis au Président Emmanuel Macron suggère que seulement 5% des emplois seraient remplaçables par l’IA, tandis que d’autres études, comme celle du FMI, estiment que 60% des emplois seront impactés par l’IA, avec des effets positifs pour certains et la disparition pour d’autres.
Au-delà des chiffres et des projections difficiles à appréhender, il est sûr que nous sommes à un véritable tournant. L’IA va impacter durablement le marché du travail, accentuant inévitablement la fracture numérique.
C’est aussi là que se trouve un des défis d’Oreegami : celui de réduire, dans la mesure de son activité, ce fossé numérique. Comment ? En formant des professionnels aux compétences clés dans un monde toujours plus digitalisé, au service d’une inclusion numérique plus équitable.
L’avenir de l’éducation face à l’obsolescence des compétences
Dans cette dynamique, les compétences sont face à une obsolescence rapide. Pour y répondre, chez Oreegami, nous privilégions le développement des softs-skills : nous avons défini huit compétences cognitives et un ratio comportemental crucial pour réussir dans ce nouvel écosystème.
Nous appelons ces compétences des « super-pouvoirs », qui sont indispensables pour s’épanouir et évoluer aux côtés de technologies numériques toujours plus présentes. Acquérir ces compétences n’est plus l’affaire d’une période scolaire, c’est une quête tout au long de la vie.
Comme avec l’exemple du no-code chez Oreegami, chacun doit voir dans ces technologies émergentes bien plus qu’un simple outil. Elles s’offrent à nous comme une invitation à expérimenter, à innover et à repousser les limites du possible. Il s’agit de donner à chacun le pouvoir de créer et d’avoir un impact positif sur le monde, pour le bien commun.
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