
Futur du Travail et IA : Ce que révèle le ‘Future of Jobs Report 2025’ du World Economic Forum
Plutôt que de surfer sur des tendances, mieux vaut les anticiper ! L’anticipation et la curiosité, ce n’est pas ce qui manque chez Oreegami. À peine la démocratisation de l’IA actée, l’école lançait quelques mois plus tard une formation de Chef de Projet IA & No Code.
Une nouvelle trajectoire confortée tout récemment par le dernier rapport du World Economic Forum, ‘The Future of Jobs Report 2025’. Mais alors, que nous apprend ce rapport de 230 pages sur le futur du travail lorsque l’on zoome sur le volet IA et automatisation ? Décryptage imminent.
Évolution des expertises : Compétences technologiques et douces font l’unanimité.
86% des employeurs s’attendent à ce que l’IA et les technologies de traitement de l’information transforment leur entreprise d’ici 2030.
Le rapport en fait état : les compétences technologiques sont celles qui devraient croître le plus rapidement, avec l’IA et le big data en tête, suivies de près par les réseaux et la cybersécurité.
Sans surprise, l’intelligence artificielle (IA) est en tête des transformations attendues sur le marché du travail. Avec le traitement de l’information (big data, réalité virtuelle et réalité augmentée), ces compétences sont identifiées comme des « moteurs majeurs de transformation pour les entreprises ». Parmi les rôles en forte croissance, on remarque les spécialistes de l’IA et de l’apprentissage automatique, boostés par les avancées technologiques dans l’IA et la robotique. Ces mêmes rôles font partie des 10 emplois qui se développent le plus rapidement.
Une tendance qui se confirme au sein de l’école Oreegami qui observe une forte demande des talents formés à l’ IA & No-Code, aussi bien de la part des grands groupes et des agences médias, que des PME, ETI et même des TPE… Et ce dans tous les secteurs !

Soft skills, des compétences à ne pas négliger dans le futur
Fait notable lorsque l’on observe dans le graphique précédent : les soft skills, telles que la pensée créative et les attitudes socio-émotionnelles comme la résilience, la flexibilité et l’agilité, ainsi que la curiosité et l’apprentissage tout au long de la vie, figurent dans le Top 10 des compétences qui seront les plus recherchées les cinq prochaines années.
Des compétences douces que l’on retrouve chez tous les Oreegamers, accompagnés tout au long de leur cursus pour développer huit super pouvoirs, essentiels pour réussir dans le domaine du marketing digital, en particulier à l’ère de l’IA : la confiance, l’agilité, la pensée analytique, la créativité, l’aisance technologique, la transversalité, le leadership et la curiosité.

A contrario, les compétences comme la dextérité manuelle, l’endurance, la précision et la lecture, l’écriture et les mathématiques devraient perdre de leur importance. Il revient donc à chacun de continuer de les développer… probablement dans des sphères extra-professionnelles !
IA générative et compétences humaines : Augmenter plutôt que remplacer
Certes, le rapport démontre que “ l’IA générative a un potentiel de substitution plus élevé dans les domaines impliquant des compétences qui peuvent être réalisées en exploitant des connaissances théoriques associées à la manipulation numérique, comme l’IA et le big data, […] ”, il n’empêche qu’aucune des 2 800 compétences évaluées dans le cadre du rapport ne présente un potentiel de substitution ‘très élevé’ par l’IA générative. Et environ 28,5% des compétences ont une capacité de substitution jugée modérée.
En effet, l’étude souligne que les compétences humaines restent essentielles, et que l’intelligence artificielle, quant à elle, vise avant tout à renforcer les capacités existantes, plutôt qu’à s’y substituer complètement.
L’IA générative a le potentiel d’augmenter le travail humain grâce à la collaboration homme-machine, plutôt que de le remplacer complètement dans la plupart des domaines. Les compétences qui nécessitent une compréhension nuancée, une résolution complexe de problèmes ou un traitement sensoriel, présentent un risque limité de remplacement par l’IA générative. La supervision humaine reste primordiale même dans les domaines où l’IA générative peut apporter une assistance. Pour les employeurs, ces perspectives soulignent la nécessité d’initiatives de formation et de perfectionnement axées à la fois sur les compétences avancées en rédaction de prompts et sur une connaissance plus large de l’IA générative.
Le développement technologique axé sur l’augmentation des capacités humaines pourrait créer de véritables changements dans la qualité et la quantité de production et permettre aux collaborateurs d’effectuer des tâches plus complexes.
A l’inverse, un développement technologique orienté vers le remplacement du travail humain pourrait accroître les inégalités et le chômage. Les stratégies de remplacement ou d’augmentation de l’humain seront largement portées par les décisions d’investissement et les choix politiques… Reste à savoir où le curseur sera placé.
L’automatisation : une collaboration de l’homme-machine inévitable
On entend par automatisation le remplacement de tâches humaines par des systèmes technologiques, ce qui peut inclure des machines physiques, des algorithmes logiciels ou des systèmes robotiques. Ces technologies d’automatisation peuvent gérer des tâches allant des activités manuelles répétitives à des processus de traitement de l’information plus sophistiqués.
Les répondants au Future of Jobs Survey estiment que la proportion de tâches effectuées principalement par des humains devrait diminuer à mesure que la technologie devient plus polyvalente.
D’ici 2030, les employeurs s’attendent à ce que les tâches soient réparties de manière plus égale entre les humains, la technologie et la collaboration homme-machine.
L’impact est donc sans appel. L’automatisation modifie la nature du travail. La part des tâches réalisées uniquement par les humains devrait diminuer, tandis que la collaboration homme-machine devrait augmenter. Cette collaboration implique, entre autres, que les employés travaillent avec des machines et des algorithmes pour améliorer leur productivité. C’est bien à cela que sont formés les alternants Oreegami : analyser les besoins des utilisateurs et les traduire en solutions digitales, en utilisant l’IA et les outils No-Code, pour accélérer le développement et l’itération de projets, et donc permettre à l’entreprise de gagner en productivité.
Au-delà de la collaboration homme-machine se pose bien évidemment la question de la réduction des tâches réalisées par l’homme. Les secteurs de l’assurance et de la gestion des retraites ainsi que des télécommunications sont en tête de la tendance à l’automatisation, avec plus de 95 % de la réduction des tâches réalisées par l’homme attendue dans ces secteurs, En revanche, dans les secteurs de la santé et des services publics, l’accent sera davantage mis sur l’augmentation des capacités humaines et la collaboration homme-machine.
Et pour les entreprises, comment appréhender ces évolutions ?
Former et recruter. Pour les entreprises et leurs collaborateurs, s’adapter aux transformations rapides dues à l’IA, à l’automatisation et à la data est un enjeu considérable.
Le rapport souligne l’importance des stratégies de requalification et de perfectionnement pour combler les écarts de compétences dans un contexte de transformation. Les employeurs reconnaissent ainsi l’importance du développement des talents pour permettre et optimiser la collaboration homme-machine. Pour cela, elles n’auront d’autres choix que d’adapter la formation pour répondre aux besoins spécifiques de leur organisation.
Parmi les initiatives mises en évidence dans le rapport, la formation et le perfectionnement, tous deux axées sur les compétences avancées en matière de rédaction de prompts et sur une alphabétisation plus large en IA générative.
Certains groupes ont déjà initié cette démarche en ‘augmentant’ leurs équipes. C’est le cas de l’agence média CoSpirit, qui a tout récemment collaboré avec Oreegami pour concevoir un programme de formation sur-mesure autour de l’IA et de la data pour développer les compétences stratégiques de ses équipes. L’AACC – association des agences conseil et création, quant à elle, vient tout dernièrement de s’associer à Oreegami pour transformer les pratiques des agences avec l’IA.
Le rapport, même s’il démontre que les employeurs privilégient la requalification et le perfectionnement de leur personnel pour travailler avec l’IA, met aussi l’accent sur le recrutement de personnes capables de concevoir des outils d’IA adaptés à l’organisation… et sur l’adaptation de l’organisation aux nouvelles opportunités commerciales créées par l’IA.
Alors, que vous cherchiez à upskiller vos équipes en IA ou à intégrer votre future pépite de l’IA et du No-Code, contactez-nous et rejoignez les dizaines d’entreprises qui ont déjà pris le train en marche !
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