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PEDAGOGIE

Innovation pédagogique chez Oreegami : entretien avec Vicsya Soeung

Son expérience, ses intuitions et ses convictions lui permettent de trouver la mesure lorsqu’il s’agit de composer de nouveaux programmes. Cap sur ce chef d’orchestre de la pédagogie qui nous partage aujourd’hui sa vision de la formation en marketing digital, les défis actuels des entreprises, l’importance de l’innovation pédagogique et le rôle croissant de l’intelligence artificielle dans le domaine.

Vicsya Soeung

Pouvez-vous nous parler de votre parcours professionnel ?

Vicsya : J’ai une expérience d’une quinzaine d’années en Agence et Régie publicitaire, où j’ai occupé divers postes, allant de l’opérationnel au management. Cette diversité m’a permis de travailler sur de nombreux secteurs comme le voyage, la banque-assurance, le retail et même le dating. Après cette période, j’ai décidé de prendre du recul et me suis tourné vers la formation. Pendant cinq ans, j’ai capitalisé sur mon expérience pour la transmettre aux apprenants. C’est ainsi que j’ai découvert Oreegami, d’abord en tant que formateur, avant de rejoindre l’équipe à temps plein en tant que responsable pédagogique.

En quoi consiste votre rôle chez Oreegami ?

Vicsya : Je suis le pivot de la formation. Mon rôle se divise en deux niveaux. En interne, j’encadre l’équipe impliquée dans la formation, comme les assistants pédagogiques et les chargés de planning. En externe, je travaille avec des responsables pédagogiques et des intervenants sur nos programmes et l’innovation pédagogique. Je suis chargé d’écrire les programmes de formation pour répondre aux besoins du marché et innover. Mon objectif est de m’assurer que ces programmes sont bien compris et appliqués par nos apprenants.

Quels sont les sujets de prédilection d’Oreegami en matière de formation ?

Vicsya : Notre ADN est basé sur le marketing digital. Nous répondons à un besoin du marché, notamment à travers des collaborations de longue date avec des agences comme Dentsu ou Publicis. Cependant, nous cherchons aussi à anticiper les tendances du marché. Actuellement, les sujets qui reviennent beaucoup sont l’intelligence artificielle, le no-code, les métiers de chef de produit et de chef de projet.

Comment l’IA influence-t-elle le domaine du marketing digital ?

Vicsya : L’IA joue un rôle croissant dans la collaboration entre l’humain et les outils. Par exemple, pour lancer une campagne publicitaire sur Instagram, l’utilisateur se sert de l’outil MetaAds. Cette interaction peut parfois entraîner des incompréhensions ou des erreurs. L’IA a la capacité d’apprendre et de permettre d’aller beaucoup plus vite. Elle ne remplacera pas l’humain dans un avenir proche, mais elle agit comme une extension, permettant d’accélérer et d’amplifier notre réflexion.

Laissez-moi vous donner un autre exemple, car parfois les gens confondent algorithme et IA. Un algorithme est une suite d’événements qui donne un résultat, comme une recette de cuisine. L’IA, quant à elle, apprend et s’améliore par itération. Elle peut être considérée comme un cumul d’algorithmes, capable de sélectionner la meilleure réponse à une question posée. Plus on utilise un outil comme ChatGPT, plus il devient précis dans ses réponses.

Comment l’IA et le no-code transforment-ils les compétences requises dans le marketing digital ?

Vicsya : Ces technologies permettent de multiplier les compétences de l’utilisateur avec moins de compétences de base. Par exemple, des outils no-code peuvent permettre de créer un site web, de faire de l’IA générative, et d’automatiser des tâches. Ce qui signifie qu’une personne peut avoir des compétences en création de site, en design et en automatisation, sans nécessairement être un expert en code ou en design graphique. Ce sont ces évolutions technologiques que nous devons prendre en compte pour développer une innovation pédagogique en phase avec les attentes des entreprises.

Comment restez-vous à l’écoute des besoins des entreprises ?

Vicsya : Cela dépend grandement du réseau. Le mien est vaste grâce à mon passé et je me repose largement sur mes contacts pour cerner les attentes des boîtes. Les intervenants qui forment dans nos programmes sont aussi tous issus de la sphère professionnelle et sont donc aux premières loges… Et ce que je remarque, c’est que les besoins divergent, mais un schéma se dessine clairement. Les grandes structures ont souvent des besoins en termes de ressources humaines, comme le remplacement de postes existants. Les PME et les startups, en revanche, recherchent davantage des profils innovants avec une forte valeur ajoutée individuelle. Nous adaptons donc nos formations en fonction de ces différents besoins.

Pouvez-vous donner un exemple concret de cette adaptation ?

Vicsya : Prenons l’exemple des stratégies de communication digitale. Dans les grandes Agences média, on utilise souvent le modèle classique du tunnel de conversion (branding, trafic, acquisition, fidélisation). Les petites entreprises et les startups, elles, privilégient souvent le framework AARRR (Acquisition, Activation, Rétention, Recommandation, Revenu), qui est plus itératif et orienté vers des objectifs précis. Nous adaptons nos formations pour préparer nos apprenants à ces différentes approches selon le type d’entreprise qu’ils sont susceptibles de rejoindre.

Quel est le plus grand défi dans la formation en marketing digital aujourd’hui ?

Vicsya : Clairement, rester à jour avec les évolutions rapides du secteur… tout en formant des professionnels capables de s’adapter. Nous devons non seulement enseigner les compétences techniques actuelles, mais aussi développer chez nos apprenants une capacité d’apprentissage continu et d’adaptation aux nouvelles technologies.

Comment voyez-vous l’avenir de la formation en marketing digital ?

Vicsya : Il sera de plus en plus axé sur l’intégration des nouvelles technologies comme l’IA et le no-code. Nous devrons former des professionnels capables de tirer le meilleur parti de ces outils tout en conservant une compréhension stratégique du marketing. La formation devra être de plus en plus personnalisée et adaptative pour répondre aux besoins spécifiques de chaque apprenant et de chaque entreprise.

Nous sommes aux prémices de la révolution IA / no code… C’est donc maintenant que les entreprises doivent s’emparer de ces sujets pour gagner en performance et en efficacité. C’est pourquoi nous formons depuis cette année des Chefs de Projet IA et no code. Intégrer un alternant en IA et no code constitue un premier pas pour impulser cette transformation dans les entreprises.

Contactez-nous si vous souhaitez renforcer vos équipes avec un Chef de Projet IA et no-code !

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